Les îles flottantes d'Uros

Puno est la plus grande ville péruvienne au bord du célèbre lac Titicaca. Elle est aussi un point de passage intéressant vers la Bolivie.

Le lac Titicaca a une superficie de 8 500 Km² partagée par le Pérou et la Bolivie. Il est surtout célèbre pour être l'un des plus grands lacs d'altitude : Il se trouve effectivement à 3 800 mètres dans les nuages.

Depuis Puno, il est possible de se rendre en quelques minutes au petit village de Chulluni et de prendre une barque pour l'une des 80 îles d'Uros. Nous passerons deux jours sur la petite île flottante Manco Capac appartenant à Marcos et à sa communauté.

Uros est le nom de l'ancien peuple vivant sur des îles de roseaux. Aujourd'hui, ce sont les Aymaras qui occupent ces îles. Ils y vivent modestement par la pêche, l'élevage d'oiseaux, mais surtout grâce au tourisme.

Notre habitation pour la nuit, sur une île de 200 m²...

Marcos, le propriétaire de l'île, nous enseigne les différentes utilisations du totora (roseau).

L'artisanat est la première source de revenu des Aymaras.

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Le totora est un roseau qui pousse en abondance dans le lac Titicaca. Marcos nous enseigne comment le cueillir. Il en existe de différentes sortes que les Aymaras utilisent pour leurs contructions, leur artisanat ou encore en complément alimentaire.

Les îles flottent sur des monticules de terre maintenus par les racines de totora. On recouvre ensuite de nombreux roseaux coupés jusqu'à obtenir un épais tapis.

Les habitations sont également en totoras séchés. Des mesures ont été prises par le précédent gouvernement afin de lutter contre les incendies ravageurs, en proposant l'alimentation électrique par des panneaux solaires.

Les îles sont de tailles différentes et amarrées pour ne pas dériver sur le lac. Elles peuvent toutefois être rapprochées les unes des autres pour bénéficier de plus de place lors de célébrations particulières comme celles des mariages.

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En fin d'après-midi, il faut aller étendre les filets.

Le lendemain, réveil à 5h pour lever les filets... On se motive comme on peut dans ce froid à couper au couteau !

Des dizaines de petits "carachis negros"

On peut alors se réchauffer par un bon "caldo" de poissons (fraîchement pêchés) !

Chez les Aymaras, on troque sa pêche contre des pommes de terre et autres tubercules...

... et on élève aussi des martins pêcheurs et des ibis !