• Un an plus tard, voici un montage qui me permet de conclure ce blog en présentant des vidéos inédites de cette année exceptionnelle.

    Cinq thèmes (agua, tierra, urbano, selva y altura) valent mieux qu'un compte rendu chronologique : après les mots, les images ! [sans commentaire]

     

    //// Les vidéos ont perdu beaucoup de leur qualité une fois chargées sur internet   :(

    //// Le texte est par moment illisible, mais il s'agit essentiellement des titres de chapitre, pour le bilan qui apparaît au tout début de la première vidéo, le voici :

    De Ciudad de México à Santa Cruz de la Sierra par un austral détour... Ushuaia | Durée : 276 jours | Distance routière : 40 100 km | Pays traversés : 11

     

     

    Première partie (19'39) :

    Chap.1 Agua | Chap.2 Tierra | Chap.3 Urbano

     

     

    Deuxième partie (25'03) :

    Chap.4 Selva | Chap.5 Altura | Itinéraire | Bande Originale

     

  • Bilan général

                                                                                                                      ©Wiwi

    ___Bilan général___

     

    11 Pays traversés

    Mexique, Guatemala, Honduras, Nicaragua, Costa Rica, Panama, Colombie, Argentine, Chili, Pérou, Bolivie

     

    Distance parcourue entre Mexico et Santa Cruz

    40 100 km

     

    Durée

    276 jours

     


  • De Buenos Aires à Santa Cruz [par la ville la plus australe]

    Pays traversés : Argentine, Chili, Pérou, Bolivie

    Distance parcourue : 25 400 Km

    Durée : 135 jours

    ***

     

    De Buenos Aires à Santa Cruz [par la ville la plus australe]

     

    ___Carnet de route___

    Après 276 jours d'errance, il fallait bien se résoudre à rentrer. A l'heure des bilans, un brin de nostalgie s'installe, mais une grande joie nous remplit le coeur à l'idée de retrouver les siens.

    La seconde partie de ce voyage a eu pour décor les grandes étendues patagoniennes et les hauts plateaux andins. Les randonnées ont été plus nombreuses et plus faciles à organiser qu'en Amérique centrale qui semble débuter avec ce type de tourisme. En Argentine, les sentiers sont plutôt balisés sans pour autant manquer d'intérêt. Au Pérou et en Bolivie, il est tout de même plus facile de sortir des sentiers battus. Il n'y a pas eu que des moments faciles, mais les personnes rencontrées et les paysages admirés méritaient bien l'aventure !

    ***

    Le voyage permet de voir des paysages uniques et de vivre des expériences hors du commun. Traverser Buenos Aires en 15 minutes grâce à un taxi "loco" ; Tremper son appareil-photo sous les chutes d'Iguazu ; Arriver dans la ville la plus australe en bus après avoir passé deux frontières et un détroit ; Voyager 27h en bus ; Partir en roadtrip dans les steppes de Patagonie ; Risquer de se faire emporter par un courant alors qu'il y a un pont cent mètres plus loin ; Perdre la raison au terremoto ; Participer à un déménagement dans la ville mythique de Valparaíso ; Surfer dans les dunes de sable et trinquer au pisco devant un coucher de soleil sur le désert d'Atacama ; Manger de la viande de lama ou du cochon d'inde ; Jouer au cowboy dans le farwest d'Humberstone ; Grimper le Chachani à la lumière de sa frontale à plus de 6 000 mètres dans les nuages ; Prendre une douche froide à Aguas Calientes ; Pêcher au beau milieu de la nuit sur le lac Titicaca ; Vivre dans la jungle ; Tenir un alligator dans ses mains ; Descendre la route de la mort en vélo ; Se promener dans le salar et penser à un mirage tant cette surface est plane et blanche ; Halluciner sur la pleine lune et les nuages qui l'accompagnent un soir de nouvel an andin, au beau milieu d'un cirque de montagnes incroyablement découpées ; S'envoler en parapente depuis les collines de Cochabamba ; Dormir dans un bus, dans un hall d'hôtel, dans une station de bus, à la belle étoile, à 5 200 mètres d'altitude, sur une île flottante...

    Parmi les lieux marquants, on retiendra dans l'ordre du voyage : La ville de Buenos Aires, les chutes d'Iguazu, la péninsule Valdès, le parc national d'Ushuaïa, le glacier Perito Moreno, le parc d'El Chaltén et le fameux mont Fitz Roy, la route des sept lacs, la petite ville de Puerto Varas, l'île de Chiloé, le parc national de Pétrohué, la ville de Valparaíso, le désert d'Atacama, la ville fantôme d'Humberstone, la ville d'Arequipa, le volcan Chachani, le village de Pisac et ses ruines, le Machu Picchu, Huaraz et le lac Churup, le site archéologique de Chanchan et le village de Huanchaco, les îles flottantes d'Uros, l'île du soleil sur le lac Titicaca, la ville de Rurrenabaque et sa jungle, le cratère de Maragua, le salar d'Uyuni et le sud Lipez, la ville de Cochabamba...

    Cotahuasi et son canyon (Pérou) où j'ai vécu un des moments les plus marquants de ce séjour. Un lieu aride et désert où les rares locaux que l'on croise sont forcément très accueillants.

    ***

    Les Français sont très friands de ce genre de rando, où l'on s'éloigne des sentiers battus. Ils ont d'ailleurs souvent un rapport certain à l'argent (faire au plus économique, mieux et moins cher que les autres). Pour quelques uns, le Machu Picchu ne vaut même plus la peine d'être visité, car trop touristique... Pourtant, en se levant tôt, il est encore possible d'éviter les foules, et si ces vieilles pierres ne sont pas plus impressionnantes que nos châteaux forts de la même époque, le cadre mariant montagnes et jungle apporte un côté mystérieux qui ne peut laisser indifférent. Il y a aussi ces randonneurs SURéquipés en vêtements de marque de la tête aux pieds (les tribus North Face), comme si l'aventure était devenue une mode... Quel plaisir de les dépasser sans matériel et sans style ! Et quand on s'entend demander : "Vous êtes plutôt trekking ou tourisme ?"... Oui, le Français fait du "trekking" et non de la "rando", et le mot "tourisme" est banni de son vocabulaire... 

    ***

    Les dangers de la mondialisation, au niveau économique et écologique sont importants, mais ils ne sont pas non plus à négliger d'un point de vue ethnique et culturel. Un pays comme la Bolivie est surprenant et appréciable car dépaysant pour tout Français qui s'y rend. On ne peut pas souhaiter à un pays de ne pas progresser simplement pour garder le côté "exotique", mais on peut déplorer le fait que le développement d'un pays passe forcément par sa perte d'identité et son homogénéisation (Doit-on tous entrer dans le même moule ?). Inconsciemment, les nouvelles générations en viennent à toutes écouter la même musique et à se vêtir de la même façon, quel dommage ! Et si l'on gardait simplement de la mondialisation une plus grande ouverture d'esprit par une meilleure connaissance de l'autre ?

    Le racisme est partout, et au Chili par exemple, on n'hésite pas à marginaliser les noirs qui sont ici les Péruviens. Le racisme naît bien souvent de l'ignorance et de fausses généralisations. La peur de l'inconnu...

    Et quand on entend dire en France que l'Amérique centrale et la Colombie "craignent"... Oui, bien sûr, si l'on se balade sans faire cas des recommandations des locaux, mais finalement pas plus que dans n'importe quelle banlieue française.

    J'ai plus constaté de vols de téléphones et d'appareils photos dans les auberges de voyageurs que dans n'importe quel lieu public.

    Le voyageur est l'ambassadeur de son pays. J'ai croisé plus d'Etatsuniens intéressants que de Français (et oui, il faudra s'y faire !).

    On peut également parler ici, du "cas israëlien". Tout au long de mon voyage, j'ai pu entendre des plaintes à propos des voyageurs israëliens. Ils voyagent souvent en groupe de jeunes et se font remarquer par leur manque de civisme et de considération pour les locaux et autres voyageurs. La cause en est peut-être la raison de leur voyage, qui marque souvent la fin d'années d'un long service militaire obligatoire. Cela ne m'a pas empêché d'en rencontrer et de sympathiser avec certains qui, individuellement, sont fort sympathiques et se plaignent bien souvent de l'image que ces hordes laissent derrière elles.

    ***

    Ces petites choses que l'on aimerait voir perdurer et se mondialiser... ce sens de l'hospitalité ; ces discussions impromptues dans la rue, dans une file d'attente ou avec le chauffeur de taxi ; le bonjour aux inconnus dans la rue ; le fait de marchander le moindre de ses achats... A ce niveau-là, le Chili et l'Argentine sont déjà plus occidentaux dans leur capacité à fondre l'individu dans la masse.

    Ces petites choses que l'on aimerait ramener chez nous... Les comedors et ces repas aux prix dérisoires préparés par les "mamas", que l'on sert sur de grandes tables et que l'on partage avec de parfaits inconnus.

    Pourquoi en France aujourd'hui, un jus d'orange pressé à la main revient-il plus cher qu'une bouteille de jus achetée au supermarché du coin ?

    ***

    Quel plaisir que de pouvoir se déplacer avec autant de liberté dans des paysages aussi exceptionnels et de pouvoir approcher de si près des animaux en totale liberté.

    Si les parcs protégés et payants deviennent la norme et nous privent de certaines libertés, on ne peut que se réjouir de voir certaines pratiques disparaître... Les contrepoints constatés ont été nombreux : pollution (visuelle, des sols et des cours d'eau) et alimentation des animaux sauvages malgré les recommandations sur les méfaits de ces actes (provoque une agressivité pouvant mener jusqu'à la mort).

    Le tourisme tue. S'il permet bien souvent de développer une économie locale et de protéger un environnement fragile, il peut aussi détruire complètement des lieux et des cultures. Les îles flottantes d'Uros (Pérou) en sont un bon exemple. La population qui vit sur ces îles aujourd'hui n'a rien à voir avec l'ancien peuple Uros qui construisait ces villes de roseaux. Les nouveaux habitants, les Aymaras, se sont inspirés des traditions d'un peuple qu'ils n'ont pas connu pour favoriser le tourisme dans leur région. Aujourd'hui, la visite des îles est terne et paraît bien factice. La pêche n'est plus qu'un show à touristes, ces derniers étant sans cesse sollicités à ouvrir leur porte-monnaie. Les habitants de ces îles sont devenus ultra-dépendants du tourisme, qui n'est malheureusement pas aussi régulier qu'une bonne pêche.

    Avant les invasions touristiques, il y a eu les invasions coloniales, bien plus toxiques. D'ailleurs, on s'y perd ici. Le catholicisme est extrêmement présent. Les églises sont loin d'être des musées comme chez nous, et tournent à plein régime. La nouvelle génération semble toutefois plus réticente, où s'ouvre à des religions évangélistes plus obscures... Certains en viennent même à rechercher la spiritualité de leurs ancêtres indigènes et réalisent des cérémonies en hommage à la "pacha mama" et aux "abuelos"... Synchrétisme et perte de repère...

    ***

    Alors que durant des milliers d'années les communautés parsemées aux quatre coins du globe vivaient en harmonie et dans le respect de la faune et de la flore qui les entouraient, en quelques siècles, l'homme blanc colonisateur, au lieu de s'émerveiller et de s'instruire de ces merveilles, n'a fait que piller, exploiter et tuer. Darwin et le capitaine Fitz Roy, s'ils sont admirables pour leurs découvertes qui ont fait avancer la science et la connaissance du monde, le sont beaucoup moins quand à leur comportement envers les peuples indigènes rencontrés. Il faut bien sûr relativiser en replaçant les faits dans leur contexte. Darwin avait au moins raison sur un point, ce sont les plus puissants qui survivent. On regrettera que ce ne soit pas les plus intelligents, ceux capables de vivre sans détruire. L'homme blanc du XXIe siècle SURvit, il vit bien au delà de ses besoins. Il coupe la branche sur laquelle il se trouve, avançant avec ses oeillères, sans même s'en rendre compte.

    Malgré tout, je reviens plein d'optimisme, car le futur n'est pas si déterminé qu'on ne voudrait nous le faire croire. En guise de conclusion, une citation de Théodore Monod vient à point nommé :

    « Non certes qu’il "faille de tout pour faire un monde" comme le voudrait une absurde maxime résignée d’avance à tout tolérer et à justifier par une boutade le statu quo de notre actuelle barbarie. Il ne faut pas "de tout", il y a des choses, au contraire, qui ne devront plus faire partie du monde de demain si celui-ci doit mériter le nom de monde humanisé, il y a des choses avec lesquelles il faudra, tout de même, en finir. »

    ***

     

    ___Brèves de comptoir___

    . ARGENTINE . Le pays où l'on croit ne plus savoir parler espagnol. La langue espagnole prend tout à coup un accent étranCHe et les expressions familières y sont nombreuses (ce n'est pas pour rien que les Argentins sont souvent perçus par les autres latins, dont les Colombiens, comme sans-gène). Le "ll" devient "ch"... La ca"ll"e > La ca"ch"e. On n'utilise plus le "tu" mais le "vos". Les expressions Che, Boludo, RE-copado, RE-bonito, donnent un esprit convivial, festif... Des italiens vivant à l'heure espagnole !

    . ARGENTINE . Le pays où l'on préfère prendre le bus plutôt que l'avion. On y est souvent plus à l'aise, avec des sièges extra-larges comme des fauteuils de salon. On nous distribue gratuitement des journaux, du café et de délicieux alfajores. 

    . ARGENTINE . Rencontre avec un chauffeur de taxi qui ne perd pas espoir lorsqu'on lui annonce qu'il nous faut traverser la capitale en quinze minutes. Il accepte de relever le défi, pire encore, il y prend du plaisir et ça en devient inquiétant : passage au feu rouge, dépassement sur ligne blanche, sens interdits, dépassement par la droite... à renfort de grands coups de klaxon. On aura finalement notre bus sur le fil ; Et mettra un long moment à se remettre de nos émotions. Merci à toi, chauffeur dont le nom m'échappe. Si seulement tu pouvais former les chauffeurs de taxis parisiens !

    . ARGENTINE . Peu de petite monnaie, les pièces s'échangent comme une denrée rare. Et pourtant, on ne peut payer les transports en commun qu'avec une carte d'abonné ou des pièces. Heureusement, on peut compter sur la solidarité argentine, je n'ai jamais eu à payer un trajet en bus de ville, et il ne faut pas essayer de rembourser son bon samaritain sous peine de le vexer.

    . ARGENTINE . Comme son nom l'indique, l'ARGENTine est le pays où tout est plus cher. Les prix frisent ceux que l'on trouve en France. Mais comment font donc les Argentins avec leurs si petits salaires ? 

     . ARGENTINE . En anglais "penguins", en espagnol "pingüino"... en français "manchot" ! Ah, la langue de Molière, seule à faire la différence entre ces oiseaux dont la ressemblance est grande. Pourtant, les pingouins vivent dans l'hémisphère nord et peuvent voler, alors que les manchots qui ne peuvent voler à cause de leurs ailes atrophiées se trouvent eux dans l'hémisphère sud.

     . ARGENTINE . Quel grand pays ! En y réalisant ma boucle j'ai parcouru plus de kilomètres qu'au cours de la traversée des 7 pays de la première partie de mon voyage. Il faut notamment 27 heures pour rallier El Calafate à Bariloche qui ne sont pourtant séparées que de 1400 km. La route n'étant pas praticable par les bus, on redescend tout au sud du pays, à Rio Gallegos, puis on remonte tout à l'est avant de pouvoir traverser le centre du pays. Mieux vaut être équipé d'un bon bouquin et d'une playlist variée.

     . ARGENTINE . Pour se rendre à Ushuaïa en bus depuis l'Argentine, il faut d'abord descendre à Rio Gallegos. De là, deux compagnies de bus proposent un trajet unique au même prix et au même horaire... C'est ce qu'on appelle, la concurrence argentine ! Le trajet dure 12 heures car il faut passer en terre chilienne et traverser le détroit de Magellan avant de retourner en terre de feu argentine. Pour quitter Ushuaïa à l'horaire unique de 5h du matin, nous serons seulement deux dans un bus sans chauffage et au look de bus anti-émeute avec ses grilles de protection au pare-brise. Impossible de s'y endormir, mais je pourrai ainsi rencontrer un compagnon de voyage qui deviendra un bon ami.

     . ARGENTINE . Ushuaïa, le bout du monde. La ville en elle même ne fait pas rêver, mais quelle force de la nature tout autour. Ces montagnes andines qui viennent mourir dans le canal de Beagle, agité comme une mer bretonne avec son phare pris dans les vagues rageuses. En une journée, on y vit les quatre saisons : frais le matin, pluvieux le midi, sous la neige au sommet du mont Saint Martial et au soleil de retour en ville en fin de journée.

     . ARGENTINE . Lors des passages difficiles, un 4x4 est toujours utile. Mais lorsque le chauffeur descend du véhicule, les passagers ont de quoi s'inquiéter... Enfin, pas si le 4x4 est téléguidé par le biais d'un smartphone. Merci Bismark !

     . ARGENTINE . Etourdissante Patagonie, de son immensité de steppes qui s'étendent à perte de vue. Un "Far South" où l'on se verrait bien monter à cheval et faire un remake de western spaghetti ! Le vent froid fouette le visage et les buissons secs roulent tout autour de nous.

     . ARGENTINE . Approcher au plus près le glacier Perito Moreno, quelle sensation ! Ces blocs qui se détachent de la paroi et tombent dans l'eau du lac dans un fracas impossible. Un bateau nous mène au plus près de l'immense paroi de glace. Apparait alors la furie nipponne : ça joue des coudes pour prendre le meilleur cliché. Mieux vaut alors se pousser et laisser passer la tempête, nous aurons le temps de faire nos photos lorsque l'orage ce sera éloigné. Selon un Bolivien, les Japonais en voyage n'ont pas la même façon d'appréhender le monde. Ils observent d'abord depuis leur appareil photo, avant d'enfin pouvoir regarder de par leurs propres yeux. Si le téléphone portable est aujourd'hui le prolongement du bras droit humain, l'appareil photo est probablement celui du bras gauche japonais.

     . ARGENTINE . Après une superbe rando près d'El Chaltén, où les paysages n'ont fait que changer pendant sept heures : steppe aride, forêt de pins, marécage, roche, glacier, montagne rouge... On parvient au lac "de los tres", d'un bleu électrique et argenté, qui nous laisse sans voix. Malheureusement, un gros nuage couvre la totalité du célèbre mont Fitz Roy, comme si seule cette partie nous était cachée. L'endroit est féérique, mais on sent qu'il nous manque quelque chose. Le mont ne se découvrira qu'en fin de journée, lorsque nous serons bien loin du lac...

     . ARGENTINE . Bariloche, la Suisse argentine qui nous lance sur la route des sept lacs. Accompagné par un local, rien de mieux que de louer une voiture afin de goûter à la liberté. Et même si nous imaginions un road trip américain, dans des paysages de steppes et de canyons, on devra se contenter d'une Kangoo bien frenchy et non de la bonne vieille Chevrolet Impala de Las Vegas Parano pour parcourir la vallée enchantée !

     . ARGENTINE . La fameuse parilla argentine... Grand resto où le cuistot travaille à même la salle. Un frigo réfrigéré comme dans une boucherie où les pièces de viande sont exposées aux clients, et une énorme parilla sur laquelle grillent des morceaux de barbaque irrésistibles où l'on mange la chair, le gras... et si on le pouvait l'os y passerait aussi.

     . ARGENTINE . La folie du maté ! Cette infusion de la "yerba maté" issue de la culture amérindienne est le point commun qui unit véritablement les Argentins. Impossible d'en commander dans les bars, c'est la boisson du peuple. Dans la rue, à la plage, au boulot, dans les transports en commun, on se promène avec son kit à maté (conteneur, herbe et thermos d'eau chaude). On en voit à toute heure de la journée et le partage en famille, entre amis... ou avec quelconque inconnu ! On le fait tourner comme un bon calumet, on vide la fiole jusqu'au bout avant de remplir à nouveau et de passer au suivant. La yerba peut-être mélangée à du sucre pour être plus douce. Celui qui offre, boit souvent en premier car le premier breuvage est le plus amer.

     . CHILI . On ne fait pas entrer n'importe quoi au Chili. Bon, de la drogue et des armes, pourquoi pas, mais attention si vous avez sur vous des fruits et légumes frais. A chaque frontière chilienne, il faut aligner l'ensemble de ses bagages sur lesquels on fait passer des chiens reniflant le moindre fruit frais. Tout contrevenant s'expose à de sévères amendes !

     . CHILI . Si l'Argentine est la patrie du bus-confort, le Chili est celle du bus-sécurité. Le confort n'est pas trop mal, même si l'espace entre chaque siège est plutôt limité... Ils sont petits ces Mapuches ! La ceinture est obligatoire et une hôtesse passe vérifier avant le départ. Le plus surprenant, ce sont ces cadrans affichés à la vue de tous les voyageurs et indiquant le temps de conduite et la vitesse à laquelle le chauffeur conduit. Si le chauffeur dépasse la vitesse limite de 90 Km/h, le cadran affiche alors un numéro de téléphone qu'il est possible d'utiliser pour dénoncer le mauvais comportement du chauffeur, dont le nom nous est aussi donné ; incroyable !!! Le plat pays chilien est également desservi par de longues autoroutes rectilignes plus sécurisantes (on ne parle pas de route de la mort ici) mais aussi beaucoup plus monotones.

      . CHILI . Quelques jours sur l'île de Chiloé, enfermé dans un espace-temps étrange, qui ne ressemble à rien de connu. Des paysages de cinéma, une population discrète et difficile à cerner, de l'eau potable à la couleur orangée et au goût douteux, de belles randos au milieu de nulle part où il est très facile de se perdre. Le chemin est tout à coup coupé au bout d'une plage, par un cours d'eau inoffensif en apparence. Ce n'est qu'une fois que l'on s'y trempe que l'on réalise la force du courant et la profondeur réelle : on se retrouve alors avec de l'eau jusqu'à la poitrine portant son sac à bout de bras et se demandant si l'on va tout lâcher. On finit par en sortir épuisé, les pieds en sang, probablement taillés par des coquilles brisées... Un homme dressé sur son cheval ayant observé la scène sans bouger le petit doigt nous indique alors un pont, un peu plus loin, que nous aurions mieux fait d'emprunter, merci pour l'info !

      . CHILI . Les chiens errants du Chili. Ici plus qu'ailleurs. Ils sont nombreux et en bandes, plutôt mal en point, bêtes plus qu'agressifs, ils s'amusent à courir après les roues des voitures et des vélos. Si vous avez le malheur de passer devant eux en courant, ils vous suivront jusqu'au bout du monde. Un jet de pierre suffit pourtant à les éloigner. Ce relent d'énergie n'est pourtant pas leur caractéristique, la plupart de ceux que l'on voit, mal nourris, passent le plus clair de leur temps à dormir, allongés dans un parc au pied d'une statue, ou au beau milieu du trottoir, imperturbables au passage des piétons.

      . CHILI . La Piojera est un bar populaire de Santiago, mais aussi une véritable institution chilienne. En plein centre, le quartier semble plutôt malfamé de nuit. La population fréquentant l'établissement est atypique et surtout en état d'ébriété plutôt avancé. Mais on comprend très vite pourquoi lorsqu'on goûte à la spécialité du bar : le terremoto (le tremblement de terre) porte bien son nom, et il en faut peu pour que la soirée bascule !

     . CHILI . A Valparaíso, au détour d'une colline, on aide deux étudiantes et leur père à déménager dans leur appartement en portant un frigo et une machine à laver dans un escalier en pente donnant sur le vide. Après s'être cassé le dos, et être récompensé par un verre d'eau, on apprendra que la machine à laver était en fait remplie de bibelots... Comme si ce n'était pas déjà assez lourd !

     . CHILI . Se retrouver dans un "café con piernas" mythique de la capitale chilienne sans avoir été averti de ce que signifie le nom.

     . CHILI . Se mêler à une manifestation étudiante à Santiago en appréciant la détermination et l'originalité des modes d'actions. Regretter ensuite les casseurs gâchant la fête et l'intervention des carabineros aux méthodes militaires : lance à eau + lacrymo !

      . PEROU . Une rando de trois jours dans le canyon de Cotahuasi ne peut laisser indifférent. Surtout si on s'y rend lors de la fête du village. Le bus vous laisse au beau milieu de la nuit, dans un village réputé calme, pourtant ce soir-là en effervescence. Tout le monde est réuni dans l'arène du village. Un groupe de musique locale (un genre d'Emile & Image préruvien... oui, difficile à imaginer !) fait danser une centaine de personnes. Il n'y a aucune distinction de genre, d'âge ou de style : Une vieille en habits traditionnels tire un homme apparemment bien éméché qui ne semble pas vouloir rentrer chez lui, trébuchant presque sur un gamin perdu au milieu de la foule, difficile à dire d'ailleurs si ce dernier est le fils ou le frère de la jeune fille qui porte sur son dos un bébé, son bébé ? Une confusion générale donc, mais qui reste festive et qui est agréable à regarder. Au moment de chercher à se loger, les choses se compliquent. Tout est complet, certains choisissent même de dormir dans la salle d'attente du commissariat. Pour nous, ce sera le hall d'un hôtel, juste devant le bureau de la réception, laissé à l'abandon par la patronne...

    . PEROU . L'ascension du Chachani, comme l'image d'un homme sur un des toits du monde. Le souvenir d'un paysage désolé, d'un coeur qui palpite et d'une respiration hésitante, de l'air qui entre et qui brûle la gorge par sa froideur, d'une joue gonflée de coca, d'une aspirine et d'un repas frugal, de pas tellement lents et insignifiants qui permettent pourtant de gravir cette montagne si haute. Et puis, une fois au sommet, enlever ses gants pour prendre quelques photos, et oublier de les remettre... Le froid alors, pétrifie les doigts, et ce n'est que lorsqu'ils se réchauffent enfin, que l'on crie la douleur de son oubli.

     . PEROU . Etre accompagné par le sosie de Richard Virenque, notamment dans sa voix, lors de l'ascension du Chachani. On appréciera notamment ;) le fait qu'il filme et commente de manière dramatique chaque moment à l'aide de sa GOpro.

      . PEROU . Se lever à 4h du mat' après une nuit plus courte que prévu et se lancer sur la route au Machu Picchu, avec une seule frontale pour deux. La nuit est noire, les bruits et l'humidité de la jungle nous accompagnent. Il faut monter de hautes marches, et essayer de grimper le plus vite possible afin d'arriver à la grille du site à 6h du matin, juste pour l'ouverture... On fait partie des dix premiers ! Heu, oui, mais où se trouve ces fameuses ruines incas ? La brume est trop dense, il faut attendre. On réussit finalement à la voir, cette merveille, surtout partiellement. Et puis il faut partir, de toute façon les ponchos colorés des touristes commencent à devenir oppressants !

     . PEROU . Apprécier le choix du DVD qui passe lors des longs trajets en bus. Entre film d'action gore à plein volume, et film sans intérêt qui tourne en boucle... On aura une petite préférence pour le spectacle du Gad Elmaleh local !

     . PEROU . Pêcher sur le lac Titicaca peut être une fierté. Surtout quand on a réussi à négocier une nuit chez l'habitant, sur une des fameuses îles flottantes. Mais être en manque de nourriture et d'argent, et se coucher le ventre vide dans une cahute mal isolée ne permet pas de recharger suffisamment ses batteries. Et le lendemain, se réveiller à 5h du matin pour lever les filets dans un froid à couper au couteau... Autant dire qu'après de longues minutes passées à faire sortir les petits "carachis negros" des mailles étroites des filets, le retour jusqu'à l'île en barque me fera vaciller, à deux doigts du malaise vagal. Heureusement, même sans argent, les femmes de l'île auront la gentillesse de nous préparer des infusions de maté et une soupe de poisson à retaper un mort !

    . BOLIVIE . Suivre un guide dans la forêt amazonienne et écouter sa présentation de la faune et de la flore au cours d'une rando, en réalisant peu à peu que ses informations oscillent dangereusement entre des faits scientifiques et son imagination farfelue.

    . BOLIVIE . Nager en pleine pampa à la poursuite des dauphins d'eau douce, sans véritable succès, mais en réalisant tout à coup que des alligators nous observent depuis le bord et n'ont qu'un saut à faire pour nous atteindre.

    . BOLIVIE . La Bolivie, comme beaucoup le disent, c'est pas cher ! Et en plus, il y a beaucoup à voir... Attention quand même à ne pas trop monnayer les prix des tours. Si on peut s'en sortir pour 60 euros le trip de trois jours dans le salar d'Uyuni, il vaut mieux vérifier le véhicule du guide avant de partir. S'enliser dans la neige sur les hauteurs de l'Altiplano sous un vent violent qui nous fait ressentir un froid glacial, n'est pas une expérience des plus marrantes. Surtout quand le chauffeur vous avoue que son 4X4 n'a en fait que deux roues motrices, et qu'on ne dispose que d'une pelle pour déblayer les roues.

    . BOLIVIE . Se rendre à Villa Tunari en taxi-discothèque, pas très confortable. Vivre à l'orée de la forêt amazonienne et se faire adopter par une famille de singes. Observer au plus près un puma domestiqué et finir par de l'accrobranche sur des supports hors d'âge...

    . BOLIVIE . Dernier matin du voyage dans une auberge de Santa Cruz. Tourner la tête après avoir entendu un bruit et en une fraction de secondes, se faire voler le pain de son ptit dej' par un toucan domestique.

     

    #2. De Buenos Aires à Santa Cruz [par la ville la plus australe]

     


  • des ContrepointsTouristes en masse.

    Teotihuacán, Mexique

     

     

     

    des ContrepointsUne capitale touristique en déclin.

    Acapulco, Mexique

     

     

     

    des Contrepoints

    La plage du peuple, où l'on se baigne tout habillé, et juste derrière les rochers, la plage dorée privatisée pour les touristes gringos... Dans cette petite baie pourtant, les deux plages se partagent la même eau, qui n'est pas toujours bleue turquoise !

    Acapulco, Mexique

     

    des Contrepoints

    Si si, les coiffeurs et les barbiers existent.

    Oaxaca, Mexique

     

     

     

    des Contrepoints

    Pour se rendre à San Cristobal, une fois à bord du bus, des policiers entrent et filment les passagers à l'aide d'une caméra. Meilleur moyen d'identifier les victimes d'un accident possible ? Pas vraiment rassurant...

    Oaxaca, Mexique

     

    des Contrepoints

    Dans un paradis de jungle et de cascades naturelles, on a quand même trouvé le moyen de surpeupler le lieu, de boutiques à souvenirs.

    Agua Azul, Mexique

     

     

    des Contrepoints

    La "Gallo", bière nationale, s'expose partout au Guatemala. A Flores, c'est même son logo qui se retrouve placé en haut du sapin de Noël.

    Flores, Guatemala

     

     

     

    des Contrepoints

    Les étrangers sont souvent bien "sceptiques" au système des fosses latines. Ce panneau récapitulatif est à leur attention.

    Flores, Guatemala

     

     

     

    des ContrepointsHormis si vous venez pour un braquage, il est interdit de porter une arme lorsque vous vous rendez chez votre banquier.

    Panajachel, Guatemala

     

     

     

    des Contrepoints

    Le commerce touristique s'organise même dans les endroits les plus reculés. Ici, des enfants en pirogue viennent vendre des colliers et des coquillages aux voyageurs passant par la mangrove.

    Rio Dulce, Guatemala

     

     

    des Contrepoints

    Une douche tout en récupération et des bouteilles cimentées à même le mur...

    Ometepe, Nicaragua

     

     

     

     

     

     

    des Contrepoints

    On a retrouvé : Boris Becker !

    Ometepe, Nicaragua

     

     

     

    des Contrepoints

    Immortaliser des balayeurs, bel hommage !

    San Jose, Costa Rica

     

     

     

     

     

     

     

    des Contrepoints

    Flics sur pilotis.

    San Jose, Costa Rica

     

     

     

    des ContrepointsIl est interdit d'entrer dans le parc avec des aliments... ou de chasser pour s'alimenter ?

    Irazu, Costa Rica

     

     

     

     

     

     

    des Contrepoints

    En haut du volcan, on en chie pas mal !

    Irazu, Costa Rica

     

     

     

     

     

     

     

    des Contrepoints

    Terrassement illégal et plutôt voyant pour le coup !

    Irazu, Costa Rica

     

     

     

    des Contrepoints

    Les cascades thermales du volcan polluées par les eaux usées des exploitations laitières.

    Irazu, Costa Rica

     

     

     

    des Contrepoints

    Roulez au pas.

    Quepos, Costa Rica

     

     

     

    des Contrepoints

    Un resto dans un avion, ou un avion dans un resto ?

    Quepos, Costa Rica

     

     

     

    des Contrepoints

    Touriste égarée ?

    Uvita, Costa Rica

     

     

     

    des Contrepoints

    Vieilles ruines et ville nouvelle.

    Panama City, Panama

     

     

     

    des Contrepoints

    Immeubles excentriques, appartements bling-bling... et banlieue coupe-gorge.

    Panama City, Panama

     

     

     

     

     

     

    des Contrepoints

    Attention, coureur bodybuildé.

    Panama City, Panama

     

     

     

    des ContrepointsLes poissons adorent ça !

    Au large de San Blas, Panama

     

     

     

    des Contrepoints

    Shooting de rêve : là où se réalisent les photos des publicités exposées dans nos villes grises.

    Cartagena, Colombie

     

     

     

    des Contrepoints

    "Le groupe 39, s'il vous plait ?!"

    Cartagena, Colombie

     

     

     

    des Contrepoints

    Performance intriguante.

    Cartagena, Colombie

     

     

     

    des Contrepoints

    Street Art.

    Medellin, Colombie

     

     

     

     

     

     

     

    des Contrepoints

    Bananes pré-emballées.

    Pereira, Colombie

     

     

     

     

     

     

     

    des Contrepoints

    Echiquier géant.

    Pereira, Colombie

     

     

     

     

     

     

     

    des Contrepoints

    Téléphone moderne.

    Pereira, Colombie

     

     

     

     

     

     

     

    des Contrepoints

    Jus de sucre de canne, à l'ancienne.

    Cali, Colombie

     

     

     

     

     

     

     

    des Contrepoints

    Ecrivain public.

    Cali, Colombie

     

     

     

    des ContrepointsStreet Art.des Contrepoints

     

    Cali, Colombie

     

     

     

     

     

     

     

    des Contrepoints

    En Bretagne, l'eau on connait !

    Popayan, Colombie

     

     

     

    des Contrepoints

    Attention tapir.

    San Agustin, Colombie

     

     

     

    des Contrepoints

    Une cascade, un point de vue.

    San Agustin, Colombie

     

     

     

    des Contrepoints

    Street Art, la pêche fantastique.

    Bogota, Colombie

     

     

     

     

     

     

     

    des Contrepoints

    Ceci n'est pas du Street Art mais un besoin de libre expression. Impossible de photographier un monument sans graffiti dans la capitale colombienne.

    Bogota, Colombie

     

     

    des Contrepoints

    Street Art, en mode espion.

    Bogota, Colombie

     

     

     

    des Contrepoints

    Street Art, le YMCA du tire-bouchon.

    Bogota, Colombie

     

     

     

     

     

     

     

    des Contrepoints

    Street Art, le franglish.

    Bogota, Colombie

     

     

     

     

     

     

     

    des Contrepoints

    Le tango s'affiche partout.

    Buenos Aires, Argentine

     

     

     

    des Contrepoints

    Mini-flic.

    Buenos Aires, Argentine

     

     

     

    des Contrepoints

    Nid sur grue.

    Buenos Aires, Argentine

     

     

     

     

     

     

     

    des Contrepoints

    Ni vu, ni connu.

    Buenos Aires, Argentine

     

     

     

    des Contrepoints

    Le pouvoir de l'argent.

    Iguazu, Argentine

     

     

     

    des Contrepoints

    Tatou en manque d'affection.

    Puerto Madryn, Argentine

     

     

     

    des ContrepointsQuand le 51 vient chercher ses glaçons.

    Ushuaïa, Argentine

     

     

     

    des Contrepoints

    Tree Art.

    El Chalten, Argentine

     

     

     

    des Contrepoints

    Un oeuf en chocolat géant, de 8 000 kg !

    Bariloche, Argentine

     

     

     

     

     

     

     

    des Contrepoints

    Street Art : Le tricot de rue ou "Yarn Bombing".

    Buenos Aires, Argentine

     

     

     

    des Contrepoints

    Bleu : Bon . Noir et Jaune : Douteux . Noir et Rouge : Dangereux . Rouge : Baignade interdite... et Blanc : Enfant disparu ?!

    Bariloche, Argentine

     

     

     

     

     

     

    des Contrepoints

    L'incroyable maison-musée de Pablo Fierro.

    Puerto Varas, Chili

     

     

     

    des Contrepoints

    Baignade interdite ?!

    Puerto Varas, Chili

     

     

     

    des Contrepoints

    Eglise colorée... Walt Disney ? Non, Chiloé.

    Chiloé, Chili

     

     

     

    des Contrepoints

    Pique-mouton.

    Chiloé, Chili

     

     

     

    des Contrepoints

    Difficiles traversées.

    Chiloé, Chili

     

     

     

    des Contrepoints

    La vie au grand air.

    Chiloé, Chili

     

     

     

     

     

     

     

    des ContrepointsDifficiles traversées II.

    Chiloé, Chili

     

     

     

     

     

     

     

    des Contrepoints

    Street Art.

    Chiloé, Chili

     

     

     

    des Contrepoints

    Artisan rigolo.

    Chiloé, Chili

     

     

     

     

     

     

     

    des Contrepoints

    Risque de tsunami.

    Chiloé, Chili

     

     

     

    des Contrepoints

    Ossements de baleine.

    Chiloé, Chili

     

     

     

    des Contrepoints

    A l'aise !

    Santiago, Chili

     

     

     

     

     

     

     

    des Contrepoints

    Street Art.

    Santiago, Chili

     

     

     

    des Contrepoints

    La vache qui rit.

    Santiago, Chili

     

     

     

    des Contrepoints

    Incroyables réseaux électriques.

    Valparaiso, Chili

     

     

     

    des Contrepoints

    Street Art, Bouche à incendie punk.

    Valparaiso, Chili

     

     

     

     

     

     

     

    des Contrepoints

    Terrasse sur toit.

    Valparaiso, Chili

     

     

     

    des Contrepoints

    Street Art.

    Valparaiso, Chili

     

     

     

    des Contrepoints

    Brochettes de lama.

    San Pedro de Atacama, Chili

     

     

     

    des Contrepoints

    Chien à roulettes.

    Iquique, Chili

     

     

     

    des Contrepoints

    Locomotive perdue.

    Humberstone, Chili

     

     

     

    des Contrepoints

    Ancienne réclame pour le nitrate français.

    Humberstone, Chili

     

     

     

     

     

     

     

    des Contrepoints

    Western à paillettes.

    Humberstone, Chili

     

     

     

    des Contrepointsdes ContrepointsVol à l'étalage.

    Arica, Chili

     

     

     

     

     

     

     

    des Contrepoints

    El condor pasa.

    Cotahuasi, Pérou

     

     

     

    des Contrepoints

    Touristes en masse II.

    Cuzco, Pérou

     

     

     

    des Contrepoints

    Village reconstitué.

    Cuzco, Pérou

     

     

     

    des Contrepoints

    On a retrouvé : DSK.

    Cuzco, Pérou

     

     

     

     

     

     

     

    des Contrepointsdes ContrepointsBarbie et Ken : Oui, il est possible de voyager et d'avoir la classe.

    Cuzco, Pérou

     

     

     

    des Contrepoints

    A deux pas d'un circuit très touristique, un continent poubelle caché aux yeux des touristes déborde de grottes naturelles.

    Pisac, Pérou

     

     

     

    des Contrepoints

    Oui, on s'est levé à 4h du matin pour voir la Machu Picchu !

    Machu Picchu, Pérou

     

     

     

    des Contrepoints

    Touristes en masse III : Palette de couleurs.

    Machu Picchu, Pérou

     

     

     

    des Contrepoints

    Flics sur pilotis II + sponsor.

    Lima, Pérou

     

     

     

    des Contrepoints

    Clinique pour ordinateurs.

    Huaraz, Pérou

     

     

     

    des Contrepoints

    La sécurité avant tout.

    Huaraz, Pérou

     

     

     

    des Contrepoints

    Qui a dit que Paris n'avait pas de spécialité gastronomique ?!

    Trujillo, Pérou

     

     

     

     

     

     

     

    des Contrepoints

    Ici, les faux billets sont "monnaie" courante.

    Trujillo, Pérou

     

     

     

    des Contrepoints

    Uros, îles de rêve et monde factice.

    Puno, Pérou

     

     

     

    des Contrepoints

    Pour se rendre à Rurrenabaque depuis La Paz, il n'est plus obligatoire d'emprunter la route de la mort... Mais il faut quand même s'armer de patience !

    Rurrenabaque, Bolivie

     

     

    des Contrepoints

    Militaire fillette.

    Rurrenabaque, Bolivie

     

     

     

     

     

     

     

    des Contrepoints

    Ici, on alimente les animaux sauvages.

    Rurrenabaque, Bolivie

     

     

     

    des Contrepoints

    On vend de tout dans le bus ! Les faux médecins font fortune avec leurs potions miracles soignant la plupart des cancers et même le sida !

    Rurrenabaque, Bolivie

     

     

    des Contrepoints

    Tyrannosaurus telephonicus.

    Sucre, Bolivie

     

     

     

     

     

     

     

    des Contrepoints

    Incroyables réseaux électriques II.

    Sucre, Bolivie

     

     

     

    des Contrepoints

    Photocopieuse mobile.

    Sucre, Bolivie

     

     

     

    des Contrepoints

    T'as pas vu mes chaussures ?!

    Sucre, Bolivie

     

     

     

    des Contrepoints

    Campagne de sensibilisation.

    Maragua, Bolivie

     

     

     

    des Contrepoints

    Cockpit de 4x4.

    Maragua, Bolivie

     

     

     

    des Contrepoints

    Réelles empreintes de dinosaure, ou simple trucage en béton ?... Vivement l'expertise !

    Maragua, Bolivie

     

     

     

     

     

     

    des Contrepoints

    Là où les chiens ne sont pas les plus mal lotis.

    Potosi, Bolivie

     

     

     

     

     

     

     

    des Contrepoints

    Incroyables réseaux électriques III.

    Potosi, Bolivie

     

     

     

     

     

     

     

    des Contrepoints

    Signalisation.

    Potosi, Bolivie

     

     

     

    des Contrepoints

    Retour vers le futur du taxi.

    Potosi, Bolivie

     

     

     

    des Contrepoints

    Epicerie pour mineurs.

    Potosi, Bolivie

     

     

     

     

     

     

     

    des Contrepoints

    "Ne pas oublier que les femmes sont la force de la Bolivie".

    Uyuni, Bolivie

     

     

     

    des Contrepoints

    Manifestation de soutien à la disparition d'une femme.

    Uyuni, Bolivie

     

     

     

    des Contrepoints

    Touristes en masse III.

    Uyuni, Bolivie

     

     

     

    des Contrepoints

    On a retrouvé III : John Lenon.

    Uyuni, Bolivie

     

     

     

    des Contrepoints

    Il a tout du 4x4... sauf les 4 roues motrices !

    Uyuni, Bolivie

     

     

     

    des Contrepoints

    Mirage.

    Uyuni, Bolivie

     

     

     

    des Contrepoints

    Dans la capitale bolivienne, la circulation est tellement anarchique qu'on l'a confiée à des zèbres !

    La Paz, Bolivie

     

     

     

     

     

     

    des Contrepoints

    En Bolivie, pour protéger sa maison, il faut y pendre un foetus de lama.

    La Paz, Bolivie

     

     

     

    des Contrepoints

    Heureusement, c'est du catch !

    La Paz, Bolivie

     

     

     

    des Contrepoints

    Vous y voyez quelque chose m'sieur le chauffeur ?!

    Cochabamba, Bolivie

     

     

     

    des Contrepoints

    Une petite sieste, ni vu, ni connu.

    Cochabamba, Bolivie


  • INSTANTS

    Jorge Luis Borges

    Si je pouvais de nouveau vivre ma vie
    Dans la prochaine je commettrais plus d’erreurs
    Je serais plus bête que ce que j’ai été
    en fait je prendrais peu de choses au sérieux
    Je serais moins hygiénique, je courrais plus de risques, je voyagerais plus
    Je contemplerais plus de crépuscules, je grimperais plus de montagnes,
    Je nagerais dans plus de rivières,
    Je me rendrais dans plus d’endroits qui me sont inconnus
    Je mangerais plus de crèmes glacées et moins de fèves
    J’aurais plus de problèmes réels et moins d’imaginaires.
    J’ai été de ces personnes
    qui vivent sagement et pleinement chaque minute de leur vie
    Bien sûr que j’ai eu des moments de joie
    Mais si je pouvais revenir en arrière,
    J’essaierais de n’avoir seulement que de bons moments
    ne pas laisser passer le présent.
    J’étais de ceux qui ne se déplacent sans un thermomètre,
    un bol d’eau chaude, un parapluie, et un parachute.
    Si je pouvais revivre ma vie je recommencerais par me promener pieds nus
    dès les premiers jours du printemps
    et je continuerais jusqu’aux confins de l’automne…
    Je musarderais plus dans les ruelles, je contemplerais
    plus d’aurores et je jouerais avec plus d’enfants,
    si j’avais encore une fois la vie devant moi.
    Mais voyez-vous, j’ai 85 ans, et je sais que
    je suis en train de mourir…

     

    Instants






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