J'ai rendez-vous avec Pepe, un ami de la famille à Marta, et personnage de la Ceiba qui connait tout sur la ville. Il est exploitant forestier et fait aussi un peu d'écotourisme (c'est à la mode).

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Il me conduit au parc Nombre de Dios où il a un chalet, qu'il me confie pour deux jours... Sympa!

Une petite maison secondaire...

... avec vue sur la cascade del Bejuco

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Ici, peu de touristes, pourtant le lieu vaut le détour ! Je rencontre Vickta, une Allemande qui fait des recherches sur les libellules pour son doctorat. Elle m'accompagne pour quelques randos à travers la forêt tropicale.

Le Rio Cangrejal porte bien son nom !

Vue sur la Ceiba... et au loin, l'île d'Utila.

La cascade del Bejuco, 60m de haut, difficile de la prendre en photo...

Il faut 14h de voyage en bus pour se rendre de Flores, à la Ceiba. Disons qu'en temps normal, on peut compter deux heures de moins, mais avec la pluie diluvienne qui s'est abattue sur le Honduras et notamment la ville de San Pedro Sula qui a perdu plus d'une route, on ne pouvait pas espérer mieux !

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La Ceiba est une ville portuaire tristounette de la baie du Honduras. Ses plages sont désertées et le couvre-feu de 17h ne permet pas de s'y sentir vraiment à l'aise...

Mieux vaut ne pas tomber malade ici...

On trouve quand même quelques parcs sympa, notamment celui de Swinford, qui appartenait à la American Company qui exportait la banane.

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Je trouve une chambre pour quatre sous à l'Estadio Hotel, qui porte bien son nom puisque collé au Stade de l'équipe de foot locale, Victoria.

C'est pour moi l'occasion de rencontrer un jeune homonyme Nantais qui se promène en Amérique centrale depuis maintenant un an pour son travail. En effet, il est scout... mais rien à voir avec le foulard et les veillées au coin d'un feu de bois. C'est le nom que l'on donne aux chasseurs de têtes dans le sport. Il travaille pour une petite entreprise française qui propose des jeunes espoirs du foot aux clubs d'Europe de l'Est et de France.

Il quittera la Ceiba en même temps que moi, après avoir obtenu la signature de Junior Lacayo. Maintenant, c'est à sa boîte de bosser en France pour le placer dans un club. Le Stade Rennais serait intéressé... Je sais que ça va parler à quelques uns !