• Niños de Santiago

    Niños de SantiagoVE GLOBAL

     

    Elsa, Ameline et Rémi se trouvent à Santiago pour un volontariat de 8 mois. Ils font partie de l'association étatsunienne VE GLOBAL qui propose des missions auprès d'enfants démunis de la capitale.

    Ils m'ont permis de partager leur expérience auprès des enfants de la Posada, placés dans un foyer à la suite de décisions de justice. 

    Niños de Santiago

    Niños de Santiago

    Niños de Santiago

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    L'association fonctionne uniquement grâce aux dons, les volontaires ont donc réalisé un clip, un brin décalé, dans Santiago suivant la vague Harlem Shake, pour créer le buzz sur internet :

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    Niños de SantiagoCREAMAS

     

    Niños de Santiago

    Une rencontre avec Pablo, professeur de mathématiques et membre actif de l'association Creamas travaillant avec les écoles du pays, m'a permis d'en apprendre plus sur le système éducatif chilien.

     

    L'école est obligatoire jusqu'à 12 ans, il n'y a pas de maternelle mais des jardins d'enfants (publics ou privés), puis 8 ans d'éducation basique, 4 ans d'éducation médiane et un examen pour entrer en Université.

    On trouve des écoles publiques, semi-publiques et privées... et les universités, elles, sont toutes payantes, avec un minimum de 300 euros par mois. Autant dire qu'une fois leur diplôme universitaire empoché, les jeunes chiliens ont déjà des crédits impressionnants à rembourser.

    Niños de Santiago

    J'ai pu me rendre dans l'école publique Nonato Coo pour observer le fonctionnement de quelques classes.

    La directrice nous accueille et nous en met d'abord plein les yeux sur les moyens mis en place pour l'égalité des élèves, elle prend pour exemple les uniformes que doivent porter les élèves. Pas de chance, aujourd'hui c'est Jean's day, les élèves qui apportent 200 pesos peuvent porter les vêtements qu'ils veulent... ceux qui n'ont pas les moyens restent en uniforme... égalité, égalité... Et puis, ça continue dans la cour où une cabane Coca-Cola trône en plein milieu et vend toutes sortes de friandises, boissons gazeuses et paquets de chips...

    Dans les classes, l'autorité est quasi militaire, il faut dire qu'avec plus de 40 gamins les professeurs n'ont pas vraiment le choix. La leçon du jour en calcul mental laisse plus de la moitié des élèves sur le carreau... On est loin de l'aide personnalisée et de la différenciation.

    Oui, après l'inégale répartition des revenus, l'éducation est sans aucun doute LE point noir du Chili.

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